On aime : Silvia Rubi
Attention les yeux, la sulfureuse Silvia Rubi est dans la place. Réalisatrice, productrice et actrice dominatrice, vous l’avez sûrement déjà vue manier le fouet et le gode-ceinture. Active dans le milieu du porno depuis maintenant dix ans, elle surfe sur la vague indépendante européenne. Après Maria Riot, je vous propose un nouvel aperçu d’un univers toujours aussi punk.
C’est avec une certaine nostalgie que la grande Silvia explique sur son site la façon dont elle est entrée dans l’industrie. Amatrice de plan à plusieurs, elle découvre les joies de la scène solo en Allemagne en 2006. Plus horny que jamais après cette expérience, elle décide d’y retourner illico presto pour tourner des scènes de gang-bangs et du hardcore. Ah oui, on ne rigole pas avec Silvia, c’est tout ou rien. Et là voilà dans le bain du porno, plus que jamais épanouie dans ce monde plein de bulles.
En parallèle, elle découvre les folies de la cam sur Cam4. Elle s’essaye d’abord aux plaisirs de la soumission avant de se décider pour la domination et le BDSM. C’est une véritable révélation qui l’amène progressivement à se lancer sur le chemin de la réalisation. C’est dans la chaleur madrilène et aux côtés d’Irina Vega que Silvia se lance corps et âme dans sa websérie Pornodrome.
Balancée entre le frileux Berlin, l’exubérante Ibiza, la folle Amérique et le Barcelone caliente, Silvia finit par s’installer définitivement en Catalogne. Elle en profite notamment pour promouvoir ses courts-métrages pour les NINFA’s Awards 2016 – l’année où elle obtient le prix de la meilleure actrice porno espagnole. Olé !
Aussi rebelle que sexy, Silvia Rubi n’hésite pas à questionner le rapport à l’autre dans des films tous aussi haletants les uns que les autres. Particulièrement active chez Erika Lust, elle est à la fois combattante dans le dernier Girls Fight Club, mystérieuse dans Dominate Me et exotique dans The Ultimate Kink. L’actrice donne tout ce qu’elle a, y compris derrière la caméra où elle ne refoule pas ses envies de dominer les méchants voyeurs.
L’autre plaisir de Silvia, c’est la musique. Toujours à califourchon sur sa batterie, elle se défoule à coup de metal, trash, gore ou death. Si jamais vous souhaitez lui faire plaisir, n’hésitez pas à passer chez le disquaire pour lui dégoter un vinyle ou l’inviter au restaurant au coeur de Barcelone. Sûre que ça lui plaira car comme elle le dit : « Porque es vivir el carpe diem ».
Photos de © Polymerboy
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