TransAngels nous livre sa version de « Wonder Woman »
Croyez-le ou non, mais les dingos de WoodRocket n’ont pas le monopole de la parodie porn aux entournures geek. La preuve : TransAngels lance cette semaine sur le marché son pastiche personnalisé de Wonder Woman. Ou quand une boîte de prods trans s’approprie la mythologie d’une super-héroïne féministe et dominatrix sur les bords. Alléchant, non ?
Wonder Woman: A XXX Trans Parody : c’est le nom plutôt sobre de ce détournement obscène déjà historique, puisqu’il s’agit de la première parodie estampillée TransAngels. Des spécialistes du shemale porn (un tag désapprouvé par les acteurs/actrices mais encore employé pour de sombres raisons de référencement Google), qui se jouent de nos fantasmes, en entremêlant tags parfaits et genres entrelacés. Le but de ces productions n’est pas seulement de proposer des « beautés trans », dixit le topo du site. Non, il s’agit avant tout de conférer à ces pornstars pas toujours bien dirigées des rôles plus conséquents et respectueux au sein de l’industrie. Du porno de qualité ? On aime à le croire quand on sait que c’est l’irrésistible Chanel Santini, alias CC Santini, qui porte sur elle les oripeaux de l’amazone. Dans le premier teaser mis en ligne, la supergirl, face à l’immensité de l’ailleurs, nous parle en off de son « burning desire » et secoue son lasso d’une manière plutôt suggestive. Hâte.
« L’action, les costumes, tout cela est encore plus excitant que le sexe ! » nous tease la jeune Santini, accompagnée dans l’aventure par Lance Hart, créateur du site Sweetfemdom, féministe autoproclamé, défendeur du porno éthique et iconique réalisateur de prods bi et femdom. Voilà qui pourrait épicer ce Wonder Woman XXX d’une touche d’empowerment bienvenue. Hart a toujours insisté sur la nécessité de mettre au goût du jour l’éternel schéma du dominant/soumis, de proposer un pepping plus « positif », de shooter du fétichisme moins cliché, de redorer le blason d’un type de porno trop malmené au sein de l’autre Hollywood. On est curieux de constater son influence sur ce pastiche potache qu’on n’espère pas trop kitsch.
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