Paul Gire : « On souhaite que les modèles s’approprient UfancyMe »
La sexcam sous sa forme la plus riche, sociale et innovante – le fameux modèle freemium – est devenue ces dernières années un énorme moteur d’innovation pour le secteur adulte. Etrangement et même si les tippeurs français ne semblent pas plus radins que les autres, aucune plateforme sous ce modèle ne s’était encore lancée en France jusqu’à l’arrivée de UfancyMe en juillet 2017. Paul Gire, directeur des opérations de la plateforme et fin connaisseur de la webcam, a bien voulu répondre à nos questions sur les spécificités de la France et de son nouveau bébé dont l’ambition est de devenir rapidement la première plateforme freemium francophone.
Peux-tu te présenter et nous raconter ton parcours dans le business adulte ?
Je m’appelle Paul, j’ai 35 ans, marié, 2 enfants. Après un long parcours étudiant assez anarchique entrecoupé de périodes de travail en entreprise traditionnelle, je me suis lancé à mon compte dans la prestation web. Après avoir créé une centaine de sites, je me suis orienté vers la SEO.
Puis traumatisé par la disparition de MSN qui signe la mort de mon business model, je lance des tubes, des sites de rencontre adulte, des blogs de live etc. que je monétise via l’affiliation. Jusqu’en octobre 2013 mes techniques SEO portent leurs fruits sans forcer, mes sites me permettent de faire vivre ma famille plutôt bien, puis Google frappe, violemment. Je perds à peu près tout. C’est alors l’heure de la grande remise en question : je fais quoi maintenant ? J’ai un peu de chance. L’un des sponsors (Payglad) avec lequel je travaillais me propose un poste d’affiliate manager : j’accepte sans réfléchir.
Un peu plus d’un an après je vois passer une nouvelle annonce pour un poste d’affiliate manager chez Francolive. J’ai fait mon taf aussi consciencieusement que possible, on m’a promu directeur général de FaitduFric (l’entité économique en charge de l’affiliation). Au fil de mes échanges avec le CEO j’ai réussi à lui proposer une nouvelle version de Francolive (axée freemium) qui, à mon sens, était plus adapté à l’évolution du marché. Il s’est écoulé pas mal de temps avant d’avoir un retour concret sur ma proposition et j’ai assez vite compris que mon projet allait être relégué aux calendes grecques. Quelques mois plus tard un ancien associé du CEO est revenu aux commandes en qualité de directeur technique. Sur le coup j’ai cru que ce serait positif pour mon projet d’évolution et j’ai continué à bosser dessus, à améliorer le concept etc. Finalement on m’a tenu à l’écart des avancées du développement de la nouvelle version de la plateforme et je l’ai découverte quand elle était quasi terminée. Au final c’était un mix foireux entre live tradi et live freemium, un peu comme ce qu’ont fait Streamate ou Cams.com pour résister au rouleau compresseur de Chaturbate.
J’avais la conviction que le modèle freemium ne peut fonctionner que si l’on mise tout dessus, je n’ai jamais vraiment cru à ces hybrides que l’on a vu émerger au cours des 2 dernières années. À ce moment là j’ai su que rien n’allait évoluer dans le sens que j’espérais et j’ai fait part aux dirigeants de mon souhait de quitter le navire avant le lancement de la V2.
Quelques temps après, un certain « Gonzo » (rires), m’a présenté un investisseur potentiellement intéressé par mon projet. Depuis ce jour j’y consacre tout mon temps. Ça a été long, ça a été dur, mais on a finalement réussi à accoucher de notre bébé, UfancyMe a fait ses premiers pas sur les Internets le 11 juillet de cette année.
Depuis que tu as commencé, comment le marché a-t-il évolué ? En France et à l’étranger ?
En France, aujourd’hui, le marché du live « moderne » n’est pas encore mature de mon point de vue. Il a énormément évolué au cours des deux dernières années mais il lui reste un bon bout de chemin à parcourir pour arriver au niveau des marchés US, UK ou Allemand notamment. Pourtant j’ai la conviction que les Français ne sont pas plus cons que les autres citoyens du monde occidental.
Avec le temps, l’expérience aussi, je crois que les Français ont simplement besoin d’être plus et mieux accompagnés dans la découverte du freemium. Le raccourci un peu facile selon lequel on serait juste trop « radins » pour envoyer des pourboires quand on peut mater et se branler gratuitement est extrêmement réducteur. C’est peut-être vrai pour une partie de la population (et c’est aussi le cas aux US, au UK ou en Allemagne) mais on voit de plus en plus de Français actifs dans les rooms free des modèles et qui participent tant sur le chat qu’en tippant. Le processus est juste un peu plus long, il faut un peu plus de pédagogie, prendre le temps d’expliquer quitte à se répéter, à insister. Mais au bout du compte, je ne vois plus la différence entre un « best tipper » US sur Chaturbate et un « best tipper » FR sur UfancyMe aujourd’hui par exemple. Enfin, il y a un autre facteur qui peut aussi expliquer ce retard d’adoption du freemium par les français, c’est le choix de l’anglais comme langue universelle : on sait que les français ne sont pas particulièrement doués pour les langues…
À l’étranger je n’ai pas vraiment noté d’évolution majeure chez les principaux pays consommateurs de live, si ce n’est un glissement de plus en plus marqué chez les jeunes générations vers la cam freemium (les « anciens » restant majoritairement fidèles au live traditionnel en one to one).
Les professionnels du secteur en France semblent ignorer la webcam freemium prétextant en autre qu’on n’a pas la culture du pourboire. Pourquoi cette frilosité à ton avis ?
Avec un peu de recul je dirais que cette défiance tient probablement à certaines habitudes propres à l’affiliation adulte francophone. Sans trop rentrer dans les détails pour ne pas saouler tes lecteurs, et aussi parce que je sais que vous avez déjà abordé ce sujet à plusieurs reprises dans les colonnes du Tag, je fais référence à la tristement célèbre « CB30 » [technique légale en France qui consiste à vous demander votre carte bleue (CB) et à écrire en tout petit que l’offre est limitée à 30 minutes, après ce temps, votre compte est débité de deux mois d’abonnement au service… soit généralement d’environ 80 €, ndlr], mère de tous les espoirs hier et de toutes les désillusions aujourd’hui. Pour être honnête je ne crache pas vraiment dessus car, comme les autres à l’époque, j’en ai usé, abusé et bien profité. Je partais du principe que « tant que ça marche il n’y a pas de raison de s’en priver ».
Les années ayant passé, je suis plus mitigé. Néanmoins, je n’ai malheureusement pas de don de voyance et je ne peux donc pas affirmer que les consommateurs français auraient eu un comportement différent si ce procédé marketing particulièrement agressif n’avait jamais existé. Peut-être qu’on aurait juste fait moins de fric. Peut-être qu’on se serait bien plus et bien plus facilement gavés aujourd’hui. Je ne sais pas. Ce que je sais c’est qu’on a incontestablement tous contribué à faire naître une certaine défiance chez les consommateurs français vis-à-vis du porn en ligne. Je crois que ça ne sert à rien de regretter, de chercher un hypothétique coupable (on l’est tous, sponsors, affiliés, producteurs de contenus…), le mal, si tant est que c’en soit un, est fait.
Du coup, les affiliés français sont devenus très réticents à travailler avec des programmes qui ne rapportent pas de pognon à H+1. Or, pour faire du fric sur Chaturbate par exemple, il faut insister bien plus longtemps que ça. L’échelle de temps dévolue à un « test marketing » ne peut pas être le jour, la semaine ou le mois, c’est plutôt l’année. Pour un entrepreneur individuel qui voudrait en vivre il faut donc de la persévérance et de la constance.
Je pense que ça peut expliquer en grande partie que les professionnels français du secteur soient toujours aussi réticents à y engager des efforts humains et des ressources financières. Enfin, pour ne pas tout faire assumer par la CB30, on peut aussi trouver une possible explication dans le volume de trafic : la France est un tout petit marché comparé aux États-Unis et les affiliés français ont, dans l’ensemble, assez peu de trafic en comparaison. Or le live freemium est clairement un business reposant sur le volume… Au mieux 5 à 10% des inscrits d’une plateforme de freecams achèteront au moins une fois des tokens, ça fait peu.
Le tippeur français a-t-il un comportement différent des autres tippeurs ?
Si l’on parle d’un « vrai » tippeur, accro à un modèle et capable de lui envoyer l’équivalent de 1 000 ou 2 000 € au cours d’un show, alors non franchement je ne vois pas la moindre différence par rapport à son homologue américain, anglais ou allemand.
Je pense que la seule limite chez le vrai fan est sa capacité financière. Selon ses moyens un vrai fan peut tipper l’équivalent de 200 €/mois ou de 2 000 €/mois sans que ça permette de jauger son attachement au modèle, c’est l’échelle de valeur relative à son pouvoir d’achat qui compte ici. Donc quelle que soit sa nationalité, un(e) fan « amoureux(se) » d’un modèle va potentiellement dépenser tout ou partie de son budget « loisirs » pour faire plaisir à / aider sa muse/favorite. Le processus intellectuel et émotionnel qui intervient ici est très différent de celui du tipper random occasionnel qui, lui, ne donne des tokens que sous le coup d’une impulsion (sexuelle dans la majorité des cas). Il n’y a donc aucune explication rationnelle qui pourrait permettre de distinguer le comportement du « vrai » fan français de celui d’un « vrai » fan américain, anglais, allemand…
En revanche si l’on parle du tippeur occasionnel, celui qui passe de room en room au gré de ses envies et qui balance 10 tokens par ci par là pour voir des boobs ou une chatte random alors oui, il semble y avoir une différence de comportement assez notable d’un pays à l’autre et notamment lorsqu’on compare les tippers occasionnels français à leurs homologues anglo-saxons. Je n’ai pas la prétention de détenir LA réponse mais je crois quand même que la culture du pourboire, inexistante en France, y est forcément un peu pour quelque chose. Traditionnellement le live en one to one a toujours rencontré pas mal de succès sur le marché français donc ce n’est pas une question de produit à proprement parler mais plutôt de modèle. Ici on est habitués à payer un prix déterminé à l’avance, intangible pour les services que l’on souhaite et on conçoit difficilement qu’il faille, en plus, rallonger la douloureuse, ne serait-ce que d’un euro. Aux Etats-Unis c’est un automatisme et, au contraire, personne ne concevrait de ne pas donner quelques dollars pour le service au restaurant par exemple. C’est un phénomène bien réel que l’on ne peut pas feindre d’ignorer quand une plateforme de cam freemium s’attaque au marché français. Mais je ne pense pas pour autant que ce soit rédhibitoire sur le moyen/long terme.
Même question pour la camgirl française.
Oui clairement la « camgirl française » lambda a un profil très caractéristique et, intuitivement, il me semble incompatible avec le free en l’état. Donc, au risque de froisser quelques lectrices, je pense que les modèles français·es n’ont pas spontanément le truc pour réussir en « open tip show ». Quelque part c’est assez logique, le public s’adapte au modèle et inversement. Ça implique que l’évolution doit nécessairement être conjointe, ce qui est loin d’être évident. Il y a quand même quelques camgirls françaises qui sont parvenues à percer en free toutes seules, sur Cam4 surtout et plus marginalement sur Chaturbate, mais elles sont encore peu nombreuses.
Des modèles de cam sont devenues de véritables stars qui dégagent un chiffre d’affaires plus important que les porn stars, pourtant, elles restent assez méconnues du grand public. Comment expliques-tu ce décalage ?
Je crois que c’est assez simple, à quelques exceptions près elles ne recherchent pas une reconnaissance publique contrairement aux porn stars. Les modèles webcam veulent être reconnues dans leur room, quand elles diffusent, mais pas dans la rue ou quand elles font leurs courses. Leur vie publique s’arrête aux frontières du virtuel et ça leur va très bien comme ça. Elles peuvent ainsi préserver leur vie privée et se protéger un peu plus facilement des détraqués, haters et autres stalkers. C’est d’ailleurs en partie ce qui fait que la sexcam est un monde incomparablement plus accessible que le porn pour les aspirant·e·s modèles. Pour prendre un exemple facile, une nana qui tourne une vidéo J&M par curiosité, pour relever un défi ou peu importe la raison, va immanquablement rencontrer une certaine célébrité difficilement contrôlable, brutale et qu’elle risque fort de regretter un jour comme 90% des filles qui ont voulu tenter l’expérience. Ce n’est ni un reproche ni une remarque à charge, c’est juste un constat issu de discussions avec quelques unes de ces actrices d’un jour.
Peux-tu nous parler de la plateforme UfancyMe qui vient d’être lancée ?
Avec plaisir oui. UfancyMe c’est une nouvelle plateforme de cam freemium, française et conviviale qui favorise la créativité des modèles indépendants en leur offrant un maximum de liberté. Comme mentionné un peu plus haut, nous l’avons lancée le 11 juillet dernier et après un peu plus de 3 mois d’existence les retours sont vraiment encourageants.
Nous avons opté pour un design épuré et des couleurs modernes par volonté de se démarquer des codes graphiques classiques du porn en ligne. Il y a également eu une réflexion assez poussée au niveau de l’ergonomie afin de rendre l’utilisation du site aussi simple que possible pour des néophytes.
En termes fonctionnels, nous avons démarré avec les grands classiques de la cam freemium (goals, tip menu, token keno…) mais en essayant de les rendre plus ergonomiques. Notre tip menu, par exemple, se présente sous deux formes assez interactives et que je trouve très sympa à l’usage : l’une sous forme de « menu » accessible depuis un onglet sur la page live des modèles, l’autre, sous forme de bandeau défilant situé au-dessus du player. Il en va de même pour le token keno représenté visuellement par une grille qui vient se superposer sur le player et que l’on peut masquer ou afficher via un bouton dans le menu latéral.
Récemment, plusieurs nouveautés ont vu le jour sur UfancyMe : intégration des sextoys connectés via un partenariat avec Lovense, accès au chat (en lecture et / ou en écriture) et / ou à la vidéo (masque laissant deviner l’image du modèle à travers) pour les utilisateurs anonymes à la discrétion des modèles (chaque modèle peut autoriser ou interdire la présence des « guests » depuis son interface broadcaster), publication de petits sondages dans le chat (chaque modèle peut créer un sondage, l’afficher dans le chat et publier les résultats au moment de son choix).
Enfin pas mal de nouvelles features sont encore dans les tiroirs mais pour le moment je vais conserver la surprise.
Quelles sont ses ambitions ?
Devenir la première plateforme de live freemium francophone puis européenne (rien que ça !) (rires) En tous cas, j’aimerais vraiment que UfancyMe devienne le rendez-vous incontournable de toute la nouvelle génération de cam addicts francophones.
On souhaite aussi que les modèles s’approprient UfancyMe, s’y sentent bien, que l’ambiance conviviale qu’elles y ont trouvé perdure et qu’elles se sentent impliquées dans la vie de la plateforme.
Nous travaillons également sur la mise en place d’un certain nombre de partenariats assez sympas dans les semaines qui viennent.
Une des fonctionnalités qu’on trouve nulle part ailleurs est la possibilité de faire des enchères en direct. Ça fonctionne comment ?
L’idée de base est que les modèles peuvent, durant un live, mettre en vente un objet (culotte portée, photo dédicacée…) aux enchères en choisissant un prix de départ et une durée. Les utilisateurs intéressés enchérissent dessus en tippant au minimum 1 token de plus que la dernière enchère. Et à la fin du temps fixé par le modèle le meilleur enchérisseur remporte l’objet. Ça a un côté assez ludique et ça peut aider à dynamiser une room. Le dernier (et meilleur exemple) en date, c’est lors d’un show réunissant deux de nos modèles en duo « BFF » qui préparaient de la pâte à cookies en petite tenue. Elles ont eu l’excellente idée de mettre aux enchères une boîte remplie de leurs cookies faits maison pendant le show et ça a eu beaucoup de succès.
Tu bossais auparavant chez Francolive. La plateforme s’est évaporée dans la nature cette année. Il s’est passé quoi ? C’est courant ?
Heureusement non ce n’est pas courant et je dirais même que c’est vraiment exceptionnel. Je mentirais si je te disais que ça m’a surpris, il y avait quand même pas mal de signes annonciateurs… C’est assez triste cette histoire car Francolive, qu’on ait connu et aimé ou pas, a été l’un des pionniers du live adulte francophone et a connu son heure de gloire il y a quelques années. Bien qu’elles n’aient pas (encore…) connu le même sort, je pense que la plupart des plateformes de sexcam francophones historiques sont aujourd’hui confrontées aux mêmes difficultés que Francolive et doivent redoubler d’efforts pour résister.
Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé car je n’avais plus de contacts avec ses dirigeants depuis longtemps. Je suppose qu’elle n’a pas su négocier le virage d’une évolution nécessaire pour faire face aux changements du marché du live. Pour une plateforme née en 98 ça impliquait plusieurs chantiers colossaux à lancer simultanément, c’était loin d’être évident.
Mais au delà du pourquoi, ce qui est écœurant c’est le comment… La fermeture a vraisemblablement été soudaine, brutale et silencieuse, pour les modèles comme pour les clients et les salariés / prestataires. Pour avoir travaillé avec eux près de 2 ans et avoir appris à les connaître tant professionnellement qu’humainement ça m’a vraiment surpris. Aux dernières nouvelles, heureusement, tous les modèles ont finalement réussi à se faire payer mais elles ont dû se battre et ça a été long.
Entre la webcam classique et freemium, est-ce que tu vois des différences dans les rapports qui se tissent entre la plateforme et les modèles ?
Plus que des différences, pour moi ce sont des rapports totalement opposés. D’un côté la plateforme de live traditionnel en one to one n’a pas ou peu de liens avec ses modèles puisque la grande majorité d’entre elles/eux sont géré·e·s par des studios. Le fonctionnement relève alors plus d’une relation en B2B (business to business) entre la plateforme et les gérants des studios.
Sur le freemium la relation entre la plateforme et les modèles est beaucoup plus forte. On doit être là pour répondre à leurs questions pratiques bien sûr (reversements, fonctionnement, questions techniques, etc.) mais l’humain revêt aussi une toute autre importance. Il faut les réconforter, les rassurer, les encourager, les écouter… Ça demande pas mal de temps du coup mais c’est indispensable si l’on veut que la mayonnaise prenne.
En free je suis persuadé que plus on implique les modèles dans la vie de la plateforme, plus la fidélisation sera forte. C’est d’ailleurs le côté assez cool d’une jeune plateforme comme UfancyMe qui n’est pas encore une usine à gaz (on a une petite centaine de modèles pour le moment) et qui permet d’établir une vraie relation avec chacun·e). J’imagine assez bien que sur une plateforme comme Chaturbate ça devient ingérable compte tenu du nombre de modèles, je vois mal comment ils pourraient assurer un suivi personnalisé.
A quoi ressemblera la webcam de demain ?
Je ne peux pas décrire la cam de demain, mais je pense qu’il n’y aura pas un modèle unique Il y a de fortes chances pour que le freemium et le traditionnel continuent à cohabiter car ce n’est pas le même public, ils ne répondent pas aux mêmes besoins, envies.
Si je m’essaie à fantasmer la cam freemium de demain, je l’imagine encore plus sociale (pour le positif) et intrusive (pour le négatif). J’espère qu’elle glissera progressivement vers des diffusions de plus en plus mainstream, associant des petites « scénettes de la vie quotidienne » à une touche de sexiness.
Aucun commentaire. Laisser un commentaire