Le « Paris » (très) sensuel de L’impératrice nous obsède
Cela n’a pas manqué : le dernier clip de L’impératrice est enivrant comme un verre de vin avalé un soir de canicule. Un « Paris, je t’aime » qui donne chaud, très chaud.
« J’entends les murmures de la ville / Que la nuit a mise à nu« . Dès ces premiers sons susurrés, L’impératrice donne le ton. Le clip de Paris est une flânerie sensuelle au sein d’un univers où l’on se dandine dans la brume (celle de l’ivresse, sans doute) et où l’on s’embrasse devant la glace. Un monde nocturne, celui de l’eros et (surtout) des salles obscures : ici, L’impératrice assume comme jamais ses pulsions référentielles en rendant hommage à Neuf semaines et demie, Pulp Fiction, Brigitte Bardot. Une vraie partouze pop ! Pourtant, « Paris, tu n’es pas comme au cinéma » nous chantonne-t-on à l’oreille. Va savoir…
On retrouve au fil des images ouatés cette suavité qui faisait tout le sel de Mata Hari et Sultan des Iles. Un trip beau comme du Lynch et blindé de vignettes fétichistes façon comic-book (lèvres pulpeuses, coupe de champagne, boucles d’oreille, flammes bleutés, bouches rosées). Avec, cerise sur l’aphrodisiaque, une apparition surprise de Marina Fois. Bon, plus vraiment « surprise » du coup, vu que je viens de vous spoiler le truc avec une jouissance non feinte. Actuellement en tournée – le 26 avril au Printemps de Bourges – le groupe de pop disco sexy n’a pas fini de nous envoûter. On s’impatiente à l’idée de savourer leurs futures extases.
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