On aime : Parker Marx
Il me paraît incroyable qu’au bout de deux ans et demi je n’aie toujours pas pris le temps d’écrire ce billet. Le sujet du jour est pourtant de la plus haute importance : vous faire l’éloge d’un performer dont vous avez déjà entendu parler au moins une fois (bon ok mille fois) si vous nous suivez un peu. N’y allons pas par quatre chemins : on aime Parker Marx, c’est dit.
Une image valant mille mots, je vais tout de suite commencer par démontrer mon hypothèse par un exemple visuel :
J’ai presque envie de dire qu’on pourrait s’arrêter là, mais ce serait trop simple et ma foi un peu réducteur. Parker est un peu le boy next door ultime, celui qu’on croise tous les matins dans sa cage d’escalier et qu’on ne voit peut-être pas du premier coup, mais dont le charme délicat finira par nous faire se retourner systématiquement sur son passage. Il est beau sans doute, grand, oui, un peu mystérieux c’est vrai, séduisant évidemment. Alors oui, je pourrais m’étendre sur sa plastique pendant des heures, vous parler de son corps tout en muscles discrets, de ses fesses à croquer ou de sa mâchoire virile ainsi que de sa magnifique b… mais bref vous avez des yeux, nul besoin donc, d’épiloguer. Parlons plutôt de sa carrière.
Parker, qui nous vient d’Angleterre comme son délicieux accent le laisse deviner, évolue depuis 2015 sur la scène porno indépendante et a eu la chance, ou la présence d’esprit peut-être, de ne s’entourer que des meilleurs. C’est après quelques mois à peine qu’il entame sa collaboration avec Erika Lust, qui sera fructueuse. Dès le premier film Carne, il donne le ton : attaché sur une chaise, réduit à un objet de plaisir, il crève pourtant l’écran, en performer impeccable qui sait être présent au bon moment et se faire discret quand il le faut pour laisser la place à ses partenaires de s’épanouir. C’est également ce qui frappe dans Latex Sessions avec Amarna Miller, ou encore le court-métrage The Bitchhiker de la française Olympe de G. Dominant ou dominé, il explore librement les différentes facettes de sa sexualité et ce toujours avec justesse, faisant l’unanimité parmi ses pairs mais aussi auprès des fappeurs et fappeuses.
Mais je vous le dis, Parker n’est pas qu’un physique et finalement c’est peut-être là que ça devient intéressant. Loin du cliché de l’acteur porno machine démontrant une virilité quelque peu toxique à base de gonflette, qui vient juste pour une éjac faciale et s’en va, Parker est un homme avec un cerveau. À l’écoute, informé et actif dans sa communauté, il n’hésite pas à prendre position et à s’impliquer quand il le faut. Il a même traversé la Manche et l’Europe pour venir s’installer à Berlin, afin d’être là où tout se passe. On le retrouvera même dans le projet à venir Sex School : des vidéos porno éducatives pleines de bon sens, où il nous donnera des conseils sur comment réussir son premier threesome par exemple. Enfin, il suffit de suivre son compte twitter ou de l’avoir vu ne serait-ce qu’une fois lors d’une projection ou en interview pour comprendre rapidement que c’est un performer complet avec qui on a envie de travailler.
Les réalisatrices avec qui il a tourné ne s’y sont pas trompées. Et ainsi on le retrouve notamment dans deux courts-métrages de Four Chambers, dont le chef d’oeuvre Idolatry, une superbe mise en images de la domination féminine, où il est impeccable donnant la réplique à la non moins parfaite Lupa Vaux.
Voyageant partout où on a besoin de lui, on aura pu également pu également le croiser à Paris pour le tournage des deux derniers films d’Ovidie, Les Prédatrices mais surtout Chloé, qui lui aura valu d’être un des premiers performers indépendants disponible en VOD chez Dorcel, excusez-moi du peu. Voilà donc Parker avec un pied de l’autre côté de la barrière, dans le monde du porno mainstream, vers lequel il semble se diriger, si l’on en croit sa présence dans le Fake Taxi il y a quelques jours.
Passion torride entre @linabembe et @Theparkermarx
🔥https://t.co/88EcErv5kl 🔥#ChloeLEmbrasement @ovidieofficiel #DorcelCLub #InternationalKissingDay pic.twitter.com/jxreY2cE8B— Marc Dorcel (@dorcel) July 6, 2018
Espérons alors que les studios porn des États-Unis ne finissent pas par nous voler ce performer indispensable dans notre vieille et belle Europe, et qu’on le croisera toujours qui à Barcelone, qui à Londres ou Lausanne, sur un plateau de tournage ou dans un festival, toujours aussi charmant qu’à son habitude.
Photo en une : © Antoine Doyen
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