Bientôt des scans du visage pour accéder aux sites porno en Australie ?

Chaque pays du monde possède un âge minimum pour pouvoir accéder à la pornographie. Mais à l’heure d’Internet, et avec la facilité de trouver toutes sortes de choses en ligne, les différents gouvernements sont en quête de méthodes pour forcer les consommateurs à prouver qu’ils sont bien majeurs, dans le but de protéger les mineurs impressionnables. Et pour ce faire, l’Australie a eu une idée « révolutionnaire » : utiliser des scans du visage.

L’agence nationale de sécurité australienne continue sa quête de la méthode idéale pour empêcher les mineurs d’accéder à des sites pornographiques, et sa nouvelle idée semble tout droit sortie d’un épisode de Black Mirror. Selon le quotidien The Sydney Morning Herald, elle aurait en effet suggéré d’utiliser des scans de visage, afin de s’assurer de l’âge des utilisateurs.

Le même type de technologie qui vous permet de déverrouiller votre smartphone sans avoir à taper un code pourrait-il permettre de limiter l’accès à la pornographie ? Selon le département du ministère de l’Intérieur, la réponse est oui. Les visages scannés seraient comparés avec ceux des bases de données établies grâce aux documents officiels déjà enregistrés par les autorités : passeports, permis de conduire…

Une mesure qui fait écho au « Porn Ban » britannique

Ce n’est pas la première fois qu’une initiative de ce type est mise en place pour contrôler l’accès des internautes à la pornographie. En Grande-Bretagne, après des années de débat et de retards de mise en place des actions, la secrétaire d’Etat dédiée au numérique, aux médias, à la culture et aux sports a annoncé en octobre 2019 que le gouvernement britannique ne mettrait finalement pas en action la 3ème partie du Digital Economy Act 2017, qui avait notamment pour projet de forcer les utilisateurs à prouver qu’ils avaient bien plus de 18 ans pour pouvoir accéder à des sites pornographiques.

Selon les spécialistes, ces techniques posent en effet plusieurs problèmes de confidentialité, et pourraient permettre aux pirates informatiques d’accéder très facilement aux données personnelles des utilisateurs. Pourtant, cela n’a pas empêché les membres du gouvernement français de se pencher sur cette solution dans leur recherche de solutions pour protéger les mineurs de la pornographie en ligne. À suivre…

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