L’industrie du porn à son tour touchée par le Coronavirus
Alors que les mots-clés « Coronavirus » et « Covid-19 » sont particulièrement recherchés sur les tubes, l’épidémie a bien évidemment un effet négatif sur l’industrie pornographique. De nombreux studios ont pris la décision d’interrompre tous leurs tournages pour une durée indéterminée. Une mesure de sécurité, mais qui risque de représenter un vrai challenge économique pour les performeurs et performeuses.
La lutte contre la propagation du Coronavirus continue à travers le monde, et de plus en plus de pays ont pris des mesures de confinement pour limiter les contacts entre les personnes saines et les personnes contaminées. Conséquence, en France comme à l’étranger : les professions qui ne sont pas « utiles au bien de la Nation » sont au chômage technique. Les travailleurs du sexe, et plus précisément les performeur·ses porno, font partie des concernés.
Face à l’épidémie, plusieurs studios ont décidé de momentanément fermer les portes. En effet, si le Covid-19 n’est pas considéré comme une maladie sexuellement transmissible, la promiscuité qu’imposent les relations sexuelles – et les échanges de fluides qui vont avec – favorisent la contamination, comme le rappelle le site Santé Publique France : « Le virus se transmet lors de contacts étroits par l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux par le patient ou après un contact avec des surfaces fraîchement contaminées par ces sécrétions. »
Aux États-Unis, il faut noter que la Free Speech Coalition avait appelé dès le 6 mars a stopper tous les tournages, même si à ce jour la Californie n’est pas encore en confinement. Charged Media a donc logiquement décidé de mettre en pause toutes les productions du réseau de porno gay Say Uncle Network : « La sécurité de nos employés et de nos performeurs passe en priorité« , ont-ils affirmé dans un communiqué. Le studio est l’un des premiers à avoir pris cette décision. À l’inverse, plusieurs réalisateurs et producteurs interrogés par nos confrères de XBiz tels que Mike Quasar ou Brad Armstrong avaient affirmé qu’ils ne voyaient pas l’intérêt de mettre leurs tournages en pause, même s’ils comprendraient que certains acteurs et certaines actrices refusent de tourner dans ces conditions.
Depuis, certains ont toutefois changé d’avis : Evil Angel a décidé de stopper toutes ces productions en cours en attendant de pouvoir faire dépister ses équipes de tournage et ses performeurs. Brazzers a également annoncé la mise en pause de toutes ses productions jusqu’au 30 mars prochain, en attendant de voir comment la situation évoluerait.
À Montréal, Gamma Films, la filiale de production de Gamma Entertainement (Girls Way, Adult Time, Pure Taboo…) a également décidé d’arrêter toute la production jusqu’à nouvel ordre.
La planète porno ne s’arrête pas de tourner
Que les spectateurs et spectatrices se rassurent cependant : cet arrêt des productions ne signifie pas pour autant que le public ne pourra pas découvrir de nouvelles vidéos porno. Les différents studios concernés par les fermetures l’ont confirmé : ils possèdent un stock de films qui n’ont pas encore été diffusés, et qui seront disponibles très prochainement. Par ailleurs, et puisque « C’est la guerre », comme le dit si bien Emmanuel Macron, le géant Pornhub a décidé d’en profiter pour proposer gratuitement l’accès à son contenu premium pendant un mois au lieu de leur offre habituelle d’une semaine, sans que cela n’impacte les finances des créateurs et créatrices de contenu. En France, Dorcel a également mis en place une offre de gratuité.
D’ailleurs, l’équipe du Bon Fap est entièrement mobilisée pour continuer à vous proposer au quotidien le meilleur du porno sélectionné à la main.
Image en une visuals pour Unsplash
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