Test des Sona Cruise de Lelo, le masseur clitoridien sonique
Il est présenté comme « la plus grande avancée des dix dernières années dans le monde du plaisir ». Un pitch ambitieux de la part des sextoys Lelo, marque de très populaire, mais qui fait face à la rude concurrence de géants tels que le Womanizer ou le Satisfyer. Le nouveau Sona 2 Cruise nous promet de nouvelles sensations. Info ou intox ? Loun vous raconte son expérience.
Le confinement, on ne va pas se mentir, c’est chiant. C’est pour notre bien à tous, mais pour les gens qui, comme moi, se retrouvent enfermés plusieurs semaines sans avoir l’occasion de toucher un autre être humain, c’est chiant, c’est long, c’est dur (et non, ce n’est pas le nom de ma sextape). Du coup, je comptais bien profiter de l’occasion pour profiter de ma vaste collection de sextoys constituée au fil des années. Mais, au moment d’ouvrir ma boîte à plaisirs, surprise : j’avais presque oublié l’existence du nouveau jouet signé Lelo, le Sona 2 Cruise, encore tout beau dans son emballage d’origine.
En charge, et en avant Guingamp
Étant donné que je suis une bonne élève et que j’ai bien suivi les conseils donnés par Carmina lors de son live sur YouTube, je commence par nettoyer mon nouveau jouet avec de l’eau et du savon, avant de le mettre à charger. Pour le plaisir, il faudra attendre, mais pas question que la bête ne me claque entre les doigts avant d’avoir joui, je préfère donc avoir une batterie bien pleine, histoire de ne pas avoir à me finir à la main, ça serait ballot.
La nuit tombe, l’appareil est chargé, je suis prête et excitée : c’est le moment idéal pour démarrer mon test… Qui va tourner court au bout de quelques secondes. Qui penserait qu’une si petite chose pourrait faire autant de bruit ? Sur la moitié des modes, j’ai l’impression que le Sona 2 Cruise fait trembler les murs, et chez moi, ces derniers sont plutôt en papier (voisin, si tu me lis… désolée). Pas grave : je ferme les volets, la fenêtre, rabats la couette sur mes cuisses pour espérer limiter les décibels, et je me lance.
Un orgasme plus fort, promesse tenue ?
Sans contact avec la peau, ce sextoy génère des vagues soniques. Ces dernières sont absorbées par le silicone et rediffusées vers le clitoris pour des sensations « douces et profondes ». La promesse de la marque, des orgasmes plus intenses et plus puissants, est alléchante. Et hormis son bruit un peu trop présent à mon goût, il faut bien avouer que ce stimulateur clitoridien a plusieurs bons points : agréable à prendre en main, des commandes accessibles, une texture toute douce et un embout plutôt large…
Sans parler de sa redoutable efficacité ! En tant que sensible du clito, j’ai préféré commencer par les modes les plus doux, avec une petite dose de lubrifiant. Parfait pour faire monter la température et l’excitation tout doucement, avant de grimper en intensité. En règle générale, je n’arrive jamais à atteindre le niveau maximal sur ce genre de sextoy : c’est too much, ça me fait mal. Ici, aucune douleur à signaler. Le large embout en silicone permet effectivement de bien répartir les vibrations sur l’ensemble du clitoris. C’est d’ailleurs le mode le plus puissant (et le plus bruyant malheureusement) qui m’a fait décoller : des pulsations sur un rythme presque musical, à puissance variée, et diablement efficaces.
Pas de douleurs à signaler, un orgasme très appréciable : pour moi, l’objet est validé. En revanche, en terme d’intensité, on reste en-dessous ce que j’ai pu ressentir avec le Womanizer ou le vibro We-Vibe du coffret Anniversary. Mais comme chaque personne est différente, il ne vous reste plus qu’à tester l’expérience…
Moins bruyant ? Le Sona 1 est fait pour vous
Afin de vous proposer un article le plus complet possible, Valentine s’est de son côté lancée dans le test du Sona 1 de Lelo…
Je ne pensais pas commencer cette revue par une recherche telle que « bol spaghetti film cunni citation », et pourtant… Impossible de me souvenir du nom de ce film qui a, des années durant, inspiré la raison principalement avancée pour laquelle je HAIS les cunnilingus : le bruit. Étant misophone, et la plupart de mes partenaires passés ne sachant pas s’y prendre, mon entrejambe s’est trop souvent (et brusquement) transformé en table de pique-nique pour malpropres, éloignant de moi toute envie d’approche de ce petit clito laissé à l’abandon. « C’est pas un bol de spaghetti », pour citer Juno Temple, aka London dans Kaboom, ce fameux film complètement what the fuck, ambiance fin du monde et LSD. Plus d’envie, plus de cunni. Et puis le Lelo Sona Cruise est arrivé. Je l’ai d’abord foutu entre les mains de mon mec, histoire de me concentrer uniquement sur les sensations et, wow, what a trip.
Délicieusement surprenant. L’effet de succion de l’objet, avec un Cruise Control compensant parfaitement la pression plus ou moins forte sur la zone visée, octroie un aller simple et direct pour orgasme-ville. Bon, pour tout avouer, je n’ai pas vraiment décollé du premier mode, le plus basique, de ce joujou. Étant vraiment très, très sensible, les autres modes (parce qu’il y en a huit, eh ouais) ne me permettaient pas vraiment de profiter de l’objet dans la longueur. Pas vraiment un souci lorsqu’on cherche du vite fait, bien fait, me direz-vous, mais ici, pas question de bâcler la touf… le taf. C’est donc la tête sous l’oreiller et le Lelo entre mes jambes que j’ai redécouvert le plaisir d’un clito plus que satisfait. Pas de bruits intempestifs, un ronron en fond sonore que l’on oublie bien vite sous les sensations procurées par ce petit bijou.
Le plus ? Il est totalement waterproof. Avec le confinement, ma baignoire, elle, n’a pas chômé. L’occasion de crash tester ce sextoy dans une ambiance self-care totale. Sous la vapeur et l’eau quasi brulante, j’ai pu explorer les sept autres modes de cette merveille en silicone rose juste… Au top. Résultat : sous l’eau également, l’objet se révèle orgasmique/10.
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