Bonnie Rotten
Cette année, Bonnie Rotten à été sacrée Female Performer of the Year par les AVN. A vingt ans, elle devenait ainsi la première actrice « alternative » à remporter ce trophée particulièrement convoité. Quelques semaines plus tôt, le magazine LA Weekly la plaçait en cinquième place de son classement des « 10 Porn Stars qui pourraient bien être la nouvelle Jenna Jameson » ; après à peine deux ans de carrière, c’est tout de même pas mal. Mais ce qui est le plus remarquable chez Bonnie Rotten, c’est la fluidité de son parcours, la facilité avec laquelle elle a attiré tous les regards sur elle. Comme si elle avait toujours été faite pour devenir une superstar du porno.
A l’origine, Bonnie Rotten était danseuse ; elle écumait également les salons auto-moto pour poser avec les beaufs et les voitures, histoire de se faire un peu d’argent de poche. En 2011, méconnaissable mais déjà tatouée sur les seins, elle est couronnée Miss Dead lors d’un concours organisé par le magazine porno-satirico-nécrophile Girls & Corpses. Son prix : une double page dans leur numéro hivernal. A ce moment-là, Bonnie Rotten commence sérieusement à penser au porno. Elle se rend aux AVN 2012 et y rencontre Mark Spiegler, le fondateur de la célèbre agence de management Spiegler Girls (qui gère, entre autres, Asa Akira, Asphyxia Noir, Dana Vespoli et Skin Diamond) ; quelques mois plus tard, elle signe.
A ce moment-là, Bonnie Rotten a déjà brièvement tourné plusieurs fois. La légende raconte qu’elle a effectué sa toute première scène avec Max Hardcore, ce qui est bien possible ; sur les quelques captures d’écran qui traînent dans les coins, elle a vraiment l’air jeune. En tout cas, malgré ses tatouages, Bonnie choisit délibérément d’éviter le porno dit « alternatif ». L’idée est de ne pas s’enfermer dans cette niche facile, c’est très bien vu. Elle tourne quelques scènes pour New Sensations avant de signer définitivement chez Spiegler Girls. Bonnie Rotten n’a pas vingt ans et sa carrière décolle définitivement.
Normalement, les tatouages passent mal dans le porno. Surtout lorsqu’ils sont aussi extensifs et stéréotypés que ceux de Bonnie, qui est surtout connue pour ses toiles d’araignée mammaires. Elle est la première à transgresser avec succès cette règle de l’industrie : à peine lancée, elle tourne pour Evil Angel, pour Brazzers et même pour Hustler. A l’heure actuelle, elle est déjà apparue dans plus de soixante-quinze films. Comme toujours, le secret est dans la performance. Bonnie est arrivée dans le porn game comme une météorite, pratiquant la sodomie et la double pénétration d’entrée de jeu. Bonnie c’est une attitude, un regard, un amour du métier ; c’est, encore et toujours, ce qui fait les grandes performeuses.
Par contre, Bonnie, on aurait vraiment, vraiment préféré que tu ne touches pas à tes merveilleux petits seins. Ils n’avaient vraiment pas besoin de se faire sauvagement siliconer comme ça. On imagine que c’est la loi du marché.
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