FAP

Dans la dimension parallèle que sont les Internets, ces 3 lettres représentent la masturbation. Au départ il s’agissait simplement de la masturbation masculine (« shlick » pour vous mesdames), mais c’est devenu le terme d’argot anglais générique pour exprimer l’acte masturbatoire et parfois plus généralement le désir.

Cela nous vient directement du Japon, comme les distributeurs de petites culottes usagées et plein d’autres choses qu’un occidental ne peut cautionner. C’est donc dans les mangas que le terme fap est apparu, en tant qu’onomatopée censée retranscrire le bruit de la masturbation. Je n’ai pas l’oreille absolue mais il me semble qu’on soit un peu loin du compte. Je suppose donc que quand un natif du pays du soleil levant s’astique il produit une musique bien différente de la mienne. Au regard de l’onomatopé (KUKUKU) parfois utilisée pour les rires, tout est possible.

Internet attribue la première diffusion au monde occidental du terme FAP au webcomic Sexy Losers, le 28 avril 1999. Mais c’est en 2002 que les termes FAP et Fapping sont reconnus par la sacro-sainte église de l’argot américain : l’Urban Dictionnary. Le 8 Septembre 2007 c’est même l’Urban Word of the Day.

Utilisé comme verbe, c’est la petite variante sympa si tu veux te la péter devant tes potes américains amateurs de X : I can/can’t Fap to this

Un mot simple que ne peuvent comprendre que les initiés, c’est ce qui a fait le succès du FAP. Les Internets en ont fait un mème récurrent, de 9gag aux séries YTMND, le mot FAP est devenu mainstream en même temps que le porn.

 

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