L’industrie à l’arrêt après un test VIH positif
Ce n’était pas arrivé depuis 2014. Samedi 15 avril, la Free Speech Coalition (FSC) et l’Adult Performer Advocacy Committee (APAC), deux organismes qui représentent les professionnels de l’industrie pornographique, ont réclamé l’arrêt de la production après qu’un performeur non-identifié a été testé positif au VIH.
Dans son communiqué, la FSC indique que l’acteur ou l’actrice concerné(e) n’avait “pas été en plateau pendant la fenêtre de transmission” et qu’il ou elle n’avait “pas participé à des scènes d’échange de fluides depuis son dernier test négatif”. Tous les professionnels qui ont été exposés à un risque seront soumis à un test supplémentaire.
Le contrôle positif était encore en attente de confirmation ce mardi 18 avril. En cas de faux positif, un résultat erroné “très possible” du fait de la “sensibilité extrême” du test d’après Chanel Preston, la production reprendra dès demain. L’APAC a demandé aux membres de l’industrie de “se traiter avec respect et compassion” pendant ce moment difficile.
Les faux positifs ne sont pas rares dans l’industrie : les moratoires d’août 2011 et septembre 2014 se sont soldés par des tests de confirmation négatifs. Avec un peu de chance, tout ceci n’est qu’une grosse frayeur.
Je ne comprends pas vraiment le système de protection américain des acteurs porno.
Je vous dis ce que j’en ai compris d’une part et vous me corrigez si je me trompe.
Pour accéder à un tournage les acteurs et actrices doivent avoir des tests négatifs réalisés 3 jours (je crois) max avant.
Le principe c’est de faire confiance aux gens, c’est-à-dire que si l’un a chopé une maladie entre le jour du test et le jour du tournage, il met en difficulté tous ses partenaires et les partenaires des partenaires.
Ce que je ne comprends pas c’est que cette organisation prend le risque de faire confiance aux gens.
Franchement je trouve plus pertinent que les acteurs utilisent des préservatifs en plus de faire ces tests.