Moratoire : un point sur la situation

Depuis le 6 septembre, le moratoire empêche l’industrie porno et ses employés de travailler sur leurs chaînes de production. Chômage technique. Hier, Mark Schechter s’est exprimé sur le cas de la troisième personne infectée par le virus. Pour faire le point, il y a eu Cameron Bay, première à déclarer avoir été contaminée. Ensuite Rod Daily a annoncé sa séropositivé sur Twitter. Lui, est directement relié à Bay. Il reste ces deux nouveaux cas de performeurs à propos desquels l’anonymat est respecté. Ce serait une femme et un homme.

Marck Schechter est le patron de l’agence Adult Talent Managers (ATMLA) qui représente, entre autres, Cameron Bay. Il parle au nom de la 3e actrice, celle dont le cas a déclenché l’arrêt des tournages. Il ne s’agirait pas forcément d’une actrice sous contrat avec lui. De toute façon, sa volonté de rester dans l’ombre doit être respectée, comme a insisté Schechter dans son communiqué. Il rassure aussi le milieu en précisant que la contamination n’a pas eu lieu sur un plateau de tournage. Chaque partenaire professionnel et privé de première génération (directement en contact avec l’actrice) a été contacté et informé de son exposition possible au virus.

La Free Speech Coalition cherche à savoir si les deux nouveaux cas ont un lien avec Bay et Daily. Ces investigations et le retour des analyses des partenaires amènent à la fin de la semaine prochaine l’éventuelle levée du moratoire.

En attendant, le milieu du porn patiente comme il peut. Pour remplir le frigo, certaines actrices font des solos devant la caméra. D’autres vont à Disneyland. Et certaines partent, pépèrement, un test négatif dans la poche, tourner à Mexico. D’ailleurs, le site people Radar Online rapporte que les productions continueraient à tourner en lousdé. Information à prendre avec des pincettes. Par ailleurs, ATMLA lance une collecte de dons pour payer les frais médicaux de Cameron Bay, premier cas de cette série d’infection. Il faudrait 25 000 dollars pour couvrir son traitement. À quand une mutuelle professionnelle pour les gens du X ?

Le système PASS, qui s’assure de la santé des performeurs X, résiste malgré tout à cette épreuve. Aucune contamination sur les tournages n’a été détectée, c’est positif pour l’industrie et pour contrer les attaques qui veulent imposer le port du préservatif. Acworth, le boss de Kink.com le dit, l’obligation encouragerait le développement de productions underground bien moins contrôlées. Le danger réside là aussi.

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