Mon coup de teub : Ela

Le pin se retrouve principalement dans l’hémisphère nord, autant dans des régions froides que des régions sèches. Son adaptabilité en fait un arbre résistant, fort que les caprices de la nature n’effraient pas le moins du monde. Certains atteignent l’âge canonique de 5 000 ans. Face au pin, on ne peut que sentir l’émotion nous envahir. Ceux des calanques marseillaises ont vu les premiers Phocéens débarquer et frayer avec la population locale. Ils ont offert de l’ombre aux victimes de la chaleur, du bois crépitant aux aventuriers des contrées boréales.

Pour moi, le pin est érotique. Son tronc rugueux suinte de la sève collante pour capturer les créatures sylvestres libidineuses. Ses aiguilles blessent ceux qui s’y frottent et donnent aux amateurs l’agréable sensation d’une douleur masochiste en accord avec les valeurs écologistes. Le pin bande en toute saison, il ne faiblit jamais et, mieux que le chêne, représente la virilité. Ela ne s’y trompe pas.

Ela Savanas partage ma vision de ce membre de la famille des conifères, c’est sous ses branches qu’elle danse, lascive et nue, pour séduire l’esprit millénaire qui y habite. La Roumaine de 24 ans s’unit au pin par le déhanchement et son regard d’ébène enflamme la pinifère comme un mégot mal éteint ou un coup de foudre. Dans un coup de pine ressuscité, je brûle pour l’union d’Ela et des pinacées.

Sexy babe Ela Savanas posing outdoors from Wies Rad on Vimeo.

Je termine en citant le poète, au lieu de faire un jeu de mots pourri sur pinacées :

« Ela, elle l’a
Ce je n’sais quoi
Que d’autres n’ont pas
Qui nous met dans un drôle d’état
Ela, elle l’a ».

Vidéo et photos issues du site Photodromm

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