Le Porn la poésie : la cigale Abella Danger et la fourmi qui bande
Y a des poèmes comme ça (à moins que ce soit des actrices) qui remettent les choses à plat. Et vu le bouli d’Abella Danger, l’expression « à plat » est bien mal choisie. Tout ça pour dire que la raison d’être de l’acte artistique, littéraire, poétique – était, est, et restera la déconstruction/reconstruction des mythes premiers, des textes fondateurs, de la Bible, des Fables. Peut-être et sûrement cette vérité tient aussi pour le porn.
Et voilà qu’en composant sur l’Abella sauvage émerge un meta-poème. Auquel, malgré ce que pourrait faire croire cette lourde intro aux virgules trop pesantes, il n’y a rien à rajouter.
Abell’ a dansé toute une vie
Mais pas pour rien, non, pour le plus BOUM !
Des ronds boulis.
Abella beau s’pencher,
Le con Caïn qui vient tout droit du club-des-fourmis-parmi-les fourmis-à-la-teub-endormie
S’plaint !
Ce con d’Caïn au crime enclin…
« Tu t’filmes en train ? »
Que ce con dit
« Et bien chantez maintenant ! »
Et Abella sans s’démonter
S’fit démonter.
Et Abella chanta,
Et c’con d’Caïn banda bien-sûr, s’branla même, qu’on racontait
Quand Abella d’amour suintait le spasme.
Une fois l’orgasme aprèz-et-puisque
Abell’ a dansé toute une nuit,
J’me dis,
Face aux connards du genre Caïen,
Que ce poème est astérisque.
Abella*
*de l’art l’indis-
pensable oublié
synonyme : un cuivre aux formes
et qui luisent, aussi appelée un mange-disque,
Ou bien cigale, modèle de vie
Et le poème insiste :
« Et bien vivez maintenant !«
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