Le Porn la poésie : Little Caprice

Little Caprice a une place particulière dans le monde du porno. Peu adepte des productions les plus mainstreams, le gros de sa carrière s’est inscrit dans une tradition purement gonzo avant qu’elle ne s’installe dans les productions chics à la X-Art et autres Vixen. Tout le monde aime Little Caprice. Le nouveau porn-poème aussi. À ce point qu’il pourrait même l’aimer sans fapper. Fascinante nature !


Seul, je scroll
Tandis que me scanne
Le porn
lorsqu’un regard fait de sel noir en ébullition ininterrompue
m’attrape un peu de l’âme un peu
de ce je-ne-sais-quoi que,
Quand je scroll,
Je diffame.

Et ses seins vont dans ce sens,
D’abord petits, ils ont ensuite
Le bout qui gonfle,
Qui s’additionne
Au plus doux des non-gouffres
En tétons autonomes.

Seul, je prépare mon Orgueil
mais restés borgnes on s’interroge :
ça se goûte
un sel noir qui mijote ?
ou ça s’éprouve ?

Little Caprice sourit tout le temps
Mon extase
Mise en déroute, mais en extase
Est mon poème outrancier
Et ses seins vont dans ce sens,
D’abord discrets, ils réordonnent
Une extase
Par ensembles,
un hasard de rencontre entre un sel et l’obscur,
et un feu
et des bulles
et ses yeux
Et mon borgne orgueilleux,

C’est l’amour. C’est le porn,
la poésie.

 

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