Des féministes exigent l’interdiction de l’affichage de revues X dans l’espace public

Les couvertures de magazines pornos vont-elles disparaître des devantures de nos kiosques parisiens ? C’est en tout cas ce que demandent La Brigade Antisexiste et quinze autres associations féministes dans une pétition adressée, entre autres, à JCDecaux, la Mairie de Paris et Marlène Schiappa, Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Derrière cet ultimatum : le désir de lutter contre le sexisme. Le collectif considère que ces visuels explicites exposés aux yeux du monde, notamment à ceux des mineurs, participent à dégrader l’image de la femme et de son corps. Il s’appuie sur l’article 227-24 du Code Pénal pour exiger leur interdiction. Et compte ainsi faire évoluer les mentalités… par la censure.

Dans un article pour Brain, Camille Emmanuelle, journaliste et écrivain partisane d’un féminisme pro-sexe, rappelle que « d’habitude, ce sont des organisations intégristes catholiques et / ou proches du Front National qui brandissent [cette loi] ». Entre deux mises au point historiques et juridiques, elle souligne ici l’attaque grave portée à la liberté d’expression.

Surtout, cacher la poussière sous le tapis n’amènera pas plus de parité. On ne répond pas à une problématique sociétale complexe en supprimant quelques affiches suggestives. Le porno reflète son temps ; il n’est pas prescripteur. Et puis, à ce train-là, comment décider de ce qui est moralement acceptable ? Faut-il interdire les publicités pour la lingerie et les vacances à la plage ?

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  • Je ne comprends pas l’intérêt. Quand on voit le nombre de publicités que ça soit dans la rue,à la télévision et autres avec des femmes nues, pourquoi plus le porno qu’autre chose? On aurait des couv’ avec des double pénés je comprendrais, mais là ce sont juste des photos « sexy ». Encore une polémique qui n’a pas lieu d’être.

  • On devrait interdire les féministes surtout. En utilisant le mot « sexiste » à tout va, et en usant de leur pouvoir médiatique, elles prônent la répression sexuelle sans que personne ne réagisse. Il y en a assez!

    • Nono, ce qu’on devrait interdire, c’est les raccourcis et généralités foireuses telles que la vôtre. Et si elles avaient réellement un pouvoir médiatique, il y a longtemps qu’on ne verrait plus de pubs avec de la nudité complètement gratuite.

  • Avec les enfants, certaines affiches appellent des questions parfois bien embarrassantes…
    Et ce n’est pas une question de pudibonderie.
    Est ce nécessaire d’exposer des enfants de 5, 6 ans a certaines images… voire un peu plus tard quand ils commencent à lire à certains gros titres ?
    Il n’y a pas que des adultes qui marchent dans la rue.

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