Mylena Johnson : « J’ai toujours su, dès mon premier rapport sexuel, que j’adorais le sexe !  »

C’est une actrice française comme on en voit peu. Avec ses formes généreuses et sa joie de vivre communicative, Mylène a su, en très peu de temps, créer une belle communauté. A seulement 22 ans et de nombreux films à son actif, la jeune pin-up se lance dans la production de son propre contenu via la plateforme Onlyfans. Un choix pas si étonnant que ça. Bonjour Mylène Johnson.

Au fait, c’est Mylène ou Mylena Johnson ?
À la base c’était Mylène en hommage à mon idole Mylène Farmer, une femme qui me touche de par sa fragilité, sa sensualité et son univers. Je la trouve passionnante. Puis, j’ai décidé de changer mon pseudo après avoir tourné une scène à Budapest. Les Hongrois bataillent à prononcer Mylène et bizarrement, Mylena devenait beaucoup plus simple. Et Johnson parce que je voulais une connotation américaine pour travailler là-bas. C’est mon rêve !

Tu as tourné ta première scène pour Jacquie et Michel ? Comment ça s’est passé ?
Ça c’est hyper bien passé ! J’avais 18 ans et c’était avec mon chéri de l’époque. On découvrait le libertinage et cette expérience correspondait à nos envies !

Pour toi, le porno c’est quoi ?
C’est avant tout une bonne occasion de s’éclater et en plus de gagner sa vie. C’est aussi un excellent moyen de s’émanciper, de prendre confiance en soi. Quand j’ai débuté dans le X, j’avais des choses à me prouver, je pouvais plaire aux hommes et montrer qu’une nana avec des formes pouvait réussir dans ce milieu. Et je suis toujours là, plus déterminée que jamais !

Avec qui rêverais-tu de travailler ?
Abella Danger. Point final ! Plus sérieusement, c’est un modèle, j’adore son corps et sa façon de tourner. On voit qu’elle adore ce qu’elle fait et ça me plaît. J’aimerais aussi travailler avec Angela White, Riley Reid et Aidra Fox parce qu’elles sont superbes et surtout pétillantes, souriantes et très coquines. Côté garçon, je fantasme à mort sur Mike Adriano. Je lui confierai mon cul les yeux fermés !

Quel est ton meilleur tournage ?
J’ai toujours pris mon pied en tournage mais si je ne devais en choisir qu’un seul, je dirai le film Ma part d’Eve sous la direction de Kris Bakelit. C’était mon tout premier Canal+, j’étais stressée et ravie à la fois. J’ai adoré cette adrénaline tout au long du tournage car j’avais beaucoup de comédie à jouer. On était sur un super set et dans une belle villa de campagne. Avec l’équipe de tournage et les acteurs, on mangeait ensemble, on profitait de la piscine, c’était génial.

On t’as vu d’ailleurs passer de belles soirées arrosées avec plusieurs actrices, le porno c’est une grande famille ?
Disons que le milieu du porno est un milieu où il y a certes de la concurrence, mais pas plus qu’ailleurs. C’est, donc en quelque sorte, une grande famille. Nous nous connaissons tous de près (voire de très près même) ou de loin et ça donne souvent de sacré moment de rigolade. Il faut imaginer des gens ouverts d’esprits faire la fête avec qui on peut parler de tout ce qu’on veut librement.

Sexuellement, tu te définis comme libertine ?
J’ai toujours su, dès mon premier rapport sexuel, que j’adorais le sexe ! J’ai fait des plans à trois bien avant d’entrer dans le porno. Avec mon copain de l’époque, au bout de 2 ans et demi de relation, nous nous sommes avoués le jour de Noël qu’on avait “envie de baiser » avec d’autres gens mais sans pour autant se séparer car on s’aimait vraiment.

Dans la foulée, nous nous sommes inscrits sur un site libertin et on a commencé à chercher des couples pour du mélangisme et du côte-a-côtisme, puis ensuite on a commencé l’échangisme. Nous y sommes allé progressivement en se fixant des règles et des limites à ne pas franchir. Par exemple, pas de pièce séparée, pas d’anal pour moi avec un autre homme etc. Aujourd’hui je suis célibataire (mais amoureuse !) et donc je vis mon libertinage comme je l’entends. L’avantage d’une femme seule c’est qu’elle seule tient les rênes. J’aime bien aussi passer du temps au camp naturiste et libertin du Cap d’Agde pendant mes vacances, j’y vois des gens épanouis, apprêtés et qui ont envie de s’amuser. C’est plaisant. Je peux y être moi-même. Si je veux me balader en string à paillettes, personne n’y trouve à redire. J’adore !

Très active sur les réseaux sociaux, la plupart de tes fans te remercient pour ta proximité ? Comment gères-tu cette relation ?
On me dit souvent que je suis assez simple. Il est vrai que j’aime bien “liker” leurs commentaires, voire répondre aux plus pertinents et originaux d’entre eux. Ça ne me coûte rien et je pense que c’est important de se montrer un peu humain. Ils font vivre mes réseaux sociaux donc c’est une sorte de « petit merci » que d’y être active. Je le vis bien, c’est presque tout le temps gentil et respectueux. Evidemment, je me fais aussi une joie de remettre à leur place certains haters qui s’amusent à déverser leur haine. Globalement, ce sont des amours.

Tu poses souvent en pin-up, qu’est-ce qui te plaît dans cet univers ?
Mon Dieu, j’adore ! Toute petite déjà, je regardais tous les films qui se déroulent dans les années 20 à 50. Les tenues, quelle classe ! Le style pin-up, c’est avant tout le symbole que cela représente. La fraîcheur, le côté coloré et fruité, pétillant encore une fois. Je ne me sens jamais aussi à l’aise et bien que lorsque je suis habillée en pin-up, je trouve que ça met réellement mes formes en valeur et j’adore les regards qui se posent sur moi. C’est sexy et troublant certes mais aucunement vulgaire.

Ensuite le burlesque, c’est un petit fantasme. Mon rêve est d’en faire un jour, sans doute lorsque j’arrêterai le porno afin de rester dans le milieu du charme et de la séduction. Mon plus grand modèle dans le domaine est Dita Von Teese. Quelle sensualité hors normes, cette façon de bouger si… hypnotisante. I’m in love!

Qu’aimes-tu dans le bondage ?
Je m’y abandonne complètement. Je suis plongée dans un espèce d’état second, comme droguée par mes endorphines. C’est drôle car d’ordinaire je n’aime pas plus que ça me faire dominer mais le bondage, c’est différent. De plus j’ai une totale confiance en celui qui m’encorde. Je sais qu’il est là pour mon plaisir et qu’il ne fera pas de zèle. La communication est très importante dans ce type de relation.

Est-tu une consommatrice de porno ?
Oui, pas à outrance non plus mais j’en regarde pas mal. Je regarde un peu de tout pour voir ce qui se fait. J’ai une grosse préférence pour les scènes anales mais c’est surtout en fonction de mon humeur que je choisis du plus ou moins hard.

Quels sont les productions avec lesquelles tu rêverais de tourner ?
Tushy, Blacked, Vixen, Babes, Brazzers, X-Art…

Si tu devais donner des conseils à une personne qui souhaite se lancer dans le porno ?
Bien réfléchir en amont, un peu comme pour un tatouage, Parce-que c’est à vie que ça va te suivre. Ce n’est pas une décision à prendre à la légère, c’est encore aujourd’hui « tabou ». Pourquoi s’empêcher de vivre comme on le veut ? Il faut juste être conscient de ce que l’on fait, et si on le fait, de le faire à fond et de l’assumer. Il faut des épaules solides pour perdurer dans ce milieu. Les femmes et hommes qui font du X sont, à mon sens, très courageux·ses. Ils méritent vraiment qu’on les respecte et non pas qu’on les juge.

Depuis quelques jours, tu as ouvert ta page OnlyFans, que pouvons nous y retrouver ?
Oui, ça y est, j’offre enfin la possibilité à mes fans de pouvoir suivre mon propre contenu exclusif ! J’ouvre cette page pour toutes celles et ceux qui ont envie de me découvrir dans mon plus simple appareil, au naturel.

En plus j’y inviterai parfois mes copines donc… ça va être sensuel et torride. Tous les jeudis, une nouvelle vidéo et c’est mieux que Netflix !

Sinon, il y a quoi dans ta playlist ?
Mylène Farmer, Rihanna, de la musique des années 90/2000, pas mal de funk, de rap bref, vraiment de tout… En ce moment je me passe Low de Lenny Kravitz en boucle.

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