Blockchain : quand Spankchain subit un piratage

Si vous êtes un·e habitué·e de ces pages, vous connaissez certainement Spankchain. La plateforme de live-cam porno cofondée par Janice Griffith et actuellement disponible en version beta a malheureusement subi un fâcheux piratage.

Au Tag, l’on ne se lasse pas de vanter les bienfaits de la technologie blockchain sur la porn culture d’aujourd’hui – et de demain. En évoquant l’exemple de Spankchain par exemple, réseau décentralisé créé afin de faciliter les transactions entre camgirls et viewers. Ce modèle économique basée sur la décentralisation des échanges permet aux modèles de récupérer la majorité de leurs revenus, faisant fi des commissions dictées par les prestataires de paiement. Or, un post Medium de Spankchain datant de la semaine dernière nous apprend que la plateforme a fait l’objet d’un piratage.

Comment ? Via une technique plutôt insidieuse. Le hacker aurait profité d’une faille pour se faire fait passer pour un token, créant un contrat malveillant pour détourner l’argent de la plateforme [voir les explications bien plus techniques sur leur billet medium]. Une faille qui n’avait pas été repérée par l’audit de 17k$ que la plateforme avait déjà fait. Au final, il serait parti avec l’équivalent de trente mille dollars d’éther dans la poche.

Funfact, la situation se serait résolue suite à une prise de contact entre le hacker et Spankchain. Des négociations qui ont abouti au rendu de l’exubérante somme volée, mais pas que : Spankchain aurait reversé une récompense de neuf mille dollars au pirate en guise de « récompense ». Suite à cet happy end, le grand enjeu de la plateforme reste aujourd’hui d’optimiser sa sécurité en espérant des lendemains qui chantent.

Une transparence rare et salutaire au moment où les projets de blockchain dans l’adulte s’accumulent avec souvent des profils bien douteux. Une transparence également en terme de communication qui continue à nous faire croire que SpankChain est pour le moment le projet décentralisé le plus abouti du milieu et un exemple à suivre pour les sociétés dans le business porno, qu’elles soient estampillées « sextech » ou non.

Image en une : diffusion H24 d’une camgirl sur la version beta de SpankChain

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