Ce qu’on a retenu de l’année 2021
Ici Carmina en direct de mon Dry January et de mon plaid que j’ai décidé de ne pas quitter avant plusieurs jours. Enfin, l’année 2021 est derrière nous ! Je me méfie un peu cependant, car cela fait bien trois ou quatre fois que le monde empire à chaque rotation autour du soleil, donc je vais me contenter d’espérer du positif et de vous offrir mes meilleurs voeux de santé et de réussite pour 2k22. Avec la rédac, on a décidé de se poser pour vous parler de ce qui nous a émus pendant les douze derniers mois. Attention, on préfère préciser : on ne va pas parler politique, ni COVID-19. Nous ne sommes là que pour parler porno, car comme l’avait deviné un commentaire sous l’un de nos articles il y a quelques mois, c’est la seule chose qui nous intéresse dans la vie.
Bon j’ai menti, je vais quand même vous parler de politique deux minutes avant de laisser place au fun. Car vous n’êtes pas sans savoir si nous lisez ici ou sur Twitter que la situation est très très inquiétante pour les travailleurs du sexe et les productions de porno. Depuis un an maintenant, les lobbys conservateurs font pression sur les géants de la carte bancaire afin qu’ils interdissent de collaborer avec le monde du porno et les personnes qui en font. Cela a déjà coûté énormément de temps, d’argent et d’énergie à de nombreux professionnels du secteur, qu’ils soient de petits indépendants ou des multinationales géantes. Dernièrement, AVN Stars s’est vu contraint d’arrêter de proposer la monétisation aux créateur·ice·s de contenu qui utilisaient leur plateforme, l’ironie étant que la majorité de ces TDS avaient migré sur AVN suite à la menace d’OnlyFans de les virer. J’en avais parlé sur Twitter, cela affecte en premier lieu les indépendants et les précaires, et nous même au Tag Parfait sommes des victimes collatérales de cette croisade, puisque nous avons perdu la quasi-totalité de nos revenus suite aux différents changements de fonctionnement de Pornhub et Onlyfans liés à toute cette affaire. Mais bon, c’est une histoire pour un autre jour, et je ne manquerai pas de vous en parler, si on ne se fait pas squeezer par le CSA entre deux haha !
Bref, voici les petits coups de cœur de la rédaction de feu l’année 2021. Et pour les gens qui n’ont que faire de la nostalgie et des bilans et qui sont déjà dans le turfu, patientez quelques jours pour la sélection 2022 des couples à suivre que nous a concoctée votre serviteur·ice Kinky Linking.
L’uro – Mécanique des fluides
L’année 2021 a indéniablement marqué un tournant dans ma consommation de porno. Je n’en ai pas consommé plus, mais j’ai commencé à regarder des choses plus variées. Et la grande découverte pour moi cette année, ça a été l’uro en photo et en vidéo. J’avais l’image biaisée de quelque chose de réservé à la scène BDSM, à l’imaginaire de l’humiliation, et j’ai pu découvrir que non seulement ça me plaisait, mais que ce kink fluide prenait de plus en plus de place même dans le porno casual. Des yoga pants détrempés, des jeux de fluides sur le sexe de l’un et de l’autre, ça dégouline dans une ambiance joyeuse, à mille lieues de l’humiliation que j’imaginais. La pisse souille les corps, mais dans une euphorie rieuse et souriante. Kinky Linking vous le disait déjà l’an dernier, mais l’urine prend sa place sur la scène porno soft et c’est un délice à regarder. – Stuporem
Masha Yang
Ce que je retiens de cette année 2021 ? Le sourire de Masha Yang lorsqu’elle a réussit à caler plus d’une dizaine de vibro Lush connectés entre ses cuisses durant un live Chaturbate. Ces images me réveillent encore la nuit. Masha Yang a fait de sa chatte et de son cul des chapeaux de magiciens dont elle peut faire entrer et sortir absolument tout ce qu’elle veut : vibromasseurs, petites culottes, énormes dildos, mains, cette petite blonde lesbienne téméraire ne recule devant rien. C’est un vrai régal ! Ce que j’adore chez elle ? Elle s’amuse ! Pour elle, le porno est une formidable fête sans fin et elle invite très souvent ses amies à jouer avec elle. Masha Yang sait ce qu’elle aime et n’a pas peur de se faire plaisir seule avec d’énormes jouets, de se faire squirter sur le visage par ses copines, de pleurer de plaisir pendant l’anal et d’en demander encore. On peut la retrouver sur Onlyfans, Chaturbate, Twitter, Manyvids ou encore Pornhub. – Nova Pyjama
ASMR fellation – L’art du Close Up et de la prise de son
Mon autre gros coup de cœur cette année, c’est indéniablement les pipes en très gros plan. Très très gros plan. Une bouche, souvent maquillée, une queue, souvent bien tendue, et surtout une prise de son absolument remarquable. Je n’ai jamais été une grande adepte de l’ASMR classique mais je dois admettre que sa démocratisation aura eu le mérite de permettre aux créateur·ice·s de contenus de s’attarder sur cette question-là. Plus la prise de son est proche, mieux c’est. Vous l’avez compris, j’ai un petit faible pour les fluides, et ici, bruit de bouche, salive qui coule, respiration haletante, la mélodie de la pipe est probablement aussi efficace avec moi que la vision en elle-même. Cet ASMR là ne vous détendra probablement pas, mais je ne peux que vous recommander d’essayer. – Stuporem
THE START OF US
LE couple de l’année ! Peu après leur premier date, Adhara offrit à son roi une carte des étoiles. Celle-ci montrait à quoi ressemblait le ciel la nuit de leur rencontre et Adhara la baptisa « TheStartOfUs » ! Ils documentent leur vie sexuelle depuis leurs débuts. C’est en 2020 qu’ils décident de partager cette passion via le programme Pornhub Model. En à peine quelques mois, ils deviennent « Amateur model of the month ». En 2021, ils révèlent leurs visages, en font leur métier et remportent le concours du « Creamy Climax » ! La vidéo victorieuse est un peu leur signature : missionnaire intense, baise solaire, de l’alchimie, du lube, du fun et beaucoup de sperme ! Ils y ajoutent ici un vibro sur le clito, assorti au gland du King et à un plaid cosy… Adhara et son conjoint (qu’on espère voir davantage en 2022) font du porno brut et spectaculaire ! Voir le visage d’Adhara s’illuminer d’un sourire, à chaque éjac de son roi, est un ravissement toujours renouvelé. Très expressifs, on peut aussi les retrouver dans d’autres positions et d’autres rôles… Joyeux pornoël ! – Kinky Linking
Hardwerk
Du porno, j’en regarde tous les jours. Que ce soit pour la science ou le plaisir. Je pensais avoir vu pas mal de choses en terme de contenu pour adultes. De l’amateur comme du pro, de l’hétéro mainstream comme du kinky queer, du scénarisé comme du pris sur le vif. Mais je dois avouer m’être fait surprendre par la claque HardWerk – reçue non sans consentement ! Outre le nom qui nous donne un bel indice sur l’origine de ce duo allemand, l’esthétique épurée quasi chirurgicale et la techno industrielle omniprésente crient leur identité berlinoise à pleins poumons. Étant technicienne en post-production de formation, l’histoire d’amour avec HardWerk était inévitable. Tout est impeccable : du casting au scénario, des costumes à la prise de vue, de la musique aux décors. Chaque film fait preuve d’une savante équation où rien n’est laissé au hasard. Et ça se sent. Quand je regarde un film HardWerk, j’ai l’impression de vivre une expérience unique et privilégiée. J’ai conscience d’être artsy, parfois même ciné-snob tout en kiffant le sexe sale à l’écran. Paulita Pappel et Rod Wyler (les fondateurs d’HardWerk) nous prouvent que ces deux amours ne sont pas incompatibles. Une formidable identité visuelle, un sens du goût irréprochable et un casting… Ok, parlons-en. Toustes mes crush du moment ont tourné pour HardWerk, c’est bien simple : Bishop Black, So Noir, Dante Dionys, Kali Sudhra, Lucy Huxley, et surtout… Surtout Luna Silver et Romeo <3 – Ser Lait
My element Water
J’ai eu la chance de pouvoir enfin retourner dans les festivals en présentiel. Qu’est-ce que cela m’avait manqué ! Retrouver la communauté, voir les amis, regarder du porn tous ensemble au cinéma ! C’est cela qui m’a fait tomber amoureuse du métier, et ces 18 mois loin des salles obscures et de mes collègues ont été une torture. Heureusement, pendant les Porny Days et le PornFilmFestival Berlin, j’ai refait le plein d’amour, de sororité et d’inspiration. Et j’ai crushé sur un film incroyable : My element Water, par Carnivore Pictures. Comme son nom l’indique, le film parle d’eau, plus précisément de waterboarding (le fait d’asphyxier quelqu’un par l’eau dans un contexte érotique) et il est BEAU. On était tous·tes scotché·e·s. Dans ce court-métrage, on découvre un kink de la manière la plus pure et la plus belle qui soit, à travers l’écran du cinéma et les halètements de A, noyée et jouissante sous une couche de coton mouillé. C’est flippant et excitant, réussi sur toute la ligne. Cela fait un mois que je cherche à le revoir en ligne mais je ne l’ai pas trouvé, je me contenterai de découvrir le reste de son travail en attendant. – Carmina
MARTINA SMITH
Chaude et humide. La Colombie a un climat tropical propice aux sorties coquines ! Martina Smith, cheffe de file du porno indy colombiana, en a fait une spécialité : elle aime se filmer dans des lieux publics avec un toy connecté. Reine du plaisir qui s’exhibe et de la branlette improvisée, Martina squirte un peu partout ! En terrasse alors qu’elle déguste une pizza… Dans un bar, au moment où le serveur vient apporter les boissons… Dans un salon, en pleine manucure : prise en flag, les seins à l’air et une mare à ses pieds… Dans un supermarché, entre les rayons… Dans un bus, doigtée par un passager… Dans un ascenseur, laissant une flaque entre deux étages : « Que rico ! » Toute en courbes et en audace, en gémissements et en grimaces, Martina aime aussi le roleplay, les pranks et surprendre ses copines… Qui va-t-elle arroser en 2022 ? Faites vos jeux ! – Kinky Linking
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