Fovéa la rouille 90
De la modernité de la semaine dernière passons au charme du vintage avec Fovéa, vue entre-autres chez Dorcel. Personnellement fasciné par à peu près tout ce qui est orange (chacun ses trips), je rêvais de composer sur cette rousse aussi simple qu’affolante depuis un bail. C’est chose faite, c’est cadeau, avec vidéo, vive la vie !
Elle est si rousse, et ce du premier au pluvieux regard, et si années 90 en l’innocence innée de son obsédant décolleté de papier blanc, qu’aucune encre aujourd’hui ne peut filer Fovéa sans à l’aube voler des ados souvenirs d’un orange aussi cru qu’éreinté. Elle tâte.
Et je jure que c’est moi qu’elle a voulu des yeux sucer l’instant d’un avant-gardiste snap envers ma bave admiratrice. Elle, elle miel.
Fovéa l’hydromel aux allures de fumeuse issue des temps sécures sait crapoter son caporal avec deux mains pleines. Elle pétrit,
Puis, quand la vapeur afflue, elle offre à la clope gonflée à bloc comme un plug à Vendôme sa fraise brûlée, sa corole de capucine, et son cul de baudruche maigrichonne. J’en pullule
Et elle, accélère la fumette pour du filtre en extraire le futur opulent et fluvieux pétrole qui dans la rousse 90, même mouillée, y voit un premier jet génial, même rouillé.
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