Greg Lansky est de retour avec Blacked Raw

Attention : ça ressemble à du Blacked, ça en a le goût et la couleur, mais ce n’est pas du Blacked. Non, c’est BlackedRaw, la dernière série en date de Greg Lansky, d’ors et déjà disponible en preview sur les tubes. Le cinéaste nous avait entre temps régalé avec Tushy (ligne esthète de fantaisies anal) et Vixen (ligne esthète à l’infini). Il revient aujourd’hui à ses premières amours, l’interracial passionnel.

« Embrasser de nouvelles cultures, du sexe passionné et des femmes attractives« , voici pour le topo de la chaîne. La petite dizaine de vidéos immédiatement visibles intrigue, excite, déroute aussi. Oh, la ritournelle nous est familière. Big Black Cocks à gogo, Blacks on Blondes mis à l’honneur, exaltation féminine entre deux blowjobs moites. Mais ils sont bien loin, les intérieurs blancs où s’énamouraient les performers de Blacked, ces décors vastes et chics traversés de fantasmes bourgeois et baignés de lumière naturelle. Blacked Raw, comme le nom l’indique, c’est du sale, mamène : filmé façon iPhone, à la verticale, dans l’obscurité.

Capture d’écran Blacked Raw – Kylie Page

Nous voilà face à une ode à la nuit et à sa fièvre, mais également aux sextapes, au sexe trash éclairé à l’envolée, au grain pas net de ces vidéos un peu crades et soi disant amat’, l’envers d’un porno classieux et policé. La description de la chaîne le clame : « pas de Photoshop, ici« . Vous aurez droit à du porn un peu brut shooté comme une story Snapchat, mais parasité par les babes du vidéaste, ces actrices qui exhibent leurs formes si harmonieuses qu’elles en sont irréelles.

Le high concept de Lansky est limpide dès les premières secousses : mixer en un tout organique le professionnalisme du mainstream et le naturalisme codifié du homemade. Pour plus d’authenticité dans le fap ? On attend d’en voir plus pour l’affirmer. Toujours est-il qu’on échangerait pas ces sex tapes délibérément fabriquées, où s’enjaillent les parfaites Kylie Page et Lily Love, aux vidéos intimes surmédiatisées de Kim Kardashian et Paris Hilton. Qu’on se le dise, le français exilé à la Cité des Anges est loin d’en avoir fini avec l’interracial.

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